Quelles sont les personnes présentes en Corse en été ?

Ce chapitre vise à caractériser les personnes présentes en Corse en période estivale à partir de leur origine géographique, leur sexe, leur âge, leur catégorie socio-professionnelle...

L’une des principales forces de l’Enquête Présentielle Estivale est de permettre d’interroger des personnes qui ne sont pas résidentes « à l’année » sur le territoire d’étude. Il a été possible d’enquêter sans distinction les individus présents sur les sites d’enquête pour mesurer l’importance du poids de la population touristique durant la période estivale.

 2 591 399Nombre de touristes en Corse entre le 15 juin et le 15 septembre 2018

Au total, on estime que près de 2,6 millions de touristes français non-résidents corses ou étrangers auront séjourné en Corse au moins une journée entre le 15 juin et le 15 septembre 2018.

Parmi ces 2,6 millions de touristes, 28% sont d'origine étrangère

 13.7 joursDurée moyenne de séjour pour un touriste en Corse en période estivale

La durée moyenne de séjour en Corse pour un touriste français est de 14.3 jours contre 12.3 pour un touriste étranger.

 De la même façon, il existe un biais d’analyse potentiel pour les résidents corses qu’il est important de rappeler. Alors que la population corse est estimée à environ 334 000 personnes en 2016 (Source : INSEE, RGP 2016), le redressement fait « apparaître » un excédent d’environ 27 000 individus. Ce biais statistique est lié potentiellement à deux facteurs : Des erreurs de déclarations de personnes nées en Corse mais n’habitant pas en Corse plus de 6 mois de l’année au moment de l’enquête et qui se sont déclarées  « résident » malgré tout (par exemple un étudiant dans une université continentale et revenant uniquement pour les vacances en Corse); des propriétaires de résidences secondaires en Corse s’étant néanmoins déclarés comme résidents. L’ensemble de ces facteurs provoque néanmoins une marge d’erreur relativement acceptable compte-tenu du poids théorique de chaque individu enquêté : chaque enquêté corse représente 442 personnes dans la réalité soit une erreur de 61 personnes dans les données brutes.

Le croisement entre la population et la durée du séjour permet de dresser le portrait d'une personne présente sur le territoire un jour moyen.

 

 53% de touristes dont près des ¾ sont d'origine française

Chargement de EPE : Répartition de la population estivale...

Ainsi pour une journée moyenne sur la période du 15 juin au 15 septembre, la répartition de la population est de 47% de résidents corse, 39% de touristes française et 14% de touristes étrangers. La durée moyenne d’un séjour est de 13.7 jours (14.3 pour les touristes français et 12.3 pour les touristes étrangers).

Répartition de la population selon la période d'enquête

La part des touristes en Corse est la plus élevée durant les mois de juillet et d'août.

 3 fois plus de population à l'approche du 15 août qu'en période "normale"

Chargement de EPE : Répartition de la population estivale selon les périodes d'enquête...

Répartition de la population estivale selon les grands secteurs d'enquête

La Corse a été découpée en 4 grands secteurs d’enquêtes. L’objectif lors de leur composition était de disposer de territoires homogènes avec :

  • Au moins un port et un aéroport,  
  • Une interface maritime,
  • Une interface montagneuse,
  • Une ou plusieurs villes polarisantes,
  • Un nombre équivalent de sites d’enquête,
  • Une capacité d’hébergement touristique commercial comparable,
  • Une population équivalente, en lien avec le découpage de l’EDVM 2016-2017 Corse.

L'analyse de la répartition de la population selon les grands secteurs d'enquête montre une certaine hétérogénéité de la population en période estivale :

  • Les secteurs "Ajaccio / Grand Ouest" et "Balagne / Centre Corse" sont les plus peuplés avec près de 230 000 personnes par jour en moyenne. La répartition de la population selon l'origine géographique est cependant très différente avec près de 60% de résidents sur le secteur "Ajaccio / Grand Ouest" contre seulement 39% sur le secteur "Balagne / Centre Corse"
  • Les secteurs "Bastia / Plaine orientale et "Extrême Sud / Alta Roca" sont les moins peuplés avec respectivement  132 500 et 142 000 personnes par jour  en moyenne. La répartition entre résident, touriste français et touriste étranger est similaire sur les deux secteurs.

Chargement de EPE : Répartition de la population selon les grands secteurs d'enquête...

Le double croisement par secteur et origine des touristes met en évidence une certaine homogénéité de fréquentation des différents secteurs. Néanmoins, il apparaît que le secteur Bastia/Plaine Orientale est moins fréquenté alors qu’il est l’un des principaux points d’entrée de Corse. A l’inverse, le secteur Balagne/Centre Corse est nettement plus fréquenté.  

Toutefois, ceci ne veut pas dire que les individus enquêtés sur ces secteurs ont nécessairement passé tout ou partie de leur séjour dans ce secteur. L’une des difficultés d’un recueil en période estivale est le potentiel d’itinérance d’un individu. Interroger l’individu sur son lieu de résidence, même temporaire, peut faire émerger de la pluri-résidence durant le séjour par exemple. De plus, une excursion à la journée peut amener un individu à sortir de son secteur de « résidence » pour aller sur un site d’enquête situé dans un autre secteur. Enfin, le lieu de résidence déclaré peut être un lieu transitoire avant un autre.

La somme de ces difficultés nous a amenés à interroger les individus uniquement sur leur commune de résidence la nuit précédant la passation du questionnaire. Cela a permis de mieux cibler les zones de résidence des individus quittant la Corse (dans le cas de questionnaires passés dans les ports et aéroports). Enfin, le croisement entre lieu d’enquête et secteur de la dernière nuitée sera proposé lors de l’analyse de la mobilité. 

Points d’entrée des personnes enquêtées

L’arrivée des individus sur un territoire insulaire dépourvu de liaisons routières ou ferroviaires avec le continent est conditionnée par deux types d’accès, par bateau ou par avion.  

Avec quatre aéroports et six ports pouvant accueillir des bateaux de type « ferries », la Corse possède de nombreux points d’accès sur son territoire.

L’analyse par point d’entrée pour les non-résidents indique une préférence en été pour les liaisons maritimes, en particulier pour les ressortissants étrangers. Ce constat peut notamment s’expliquer par la possibilité d’embarquer avec son véhicule personnel pour jouir d’une plus grande liberté de mouvement une fois en Corse, ce que ne permet pas l’avion.

Chargement de EPE : Points d'entrée selon le type des non-résidents sur le territoire ...

Tous trafics confondus, l’enquête confirme que Bastia reste le principal point d’entrée, en particulier pour les étrangers. Les deux aéroports secondaires que sont Calvi et Figari enregistrent néanmoins des données d’entrées significatives.  

En ce qui concerne le départ de Corse, 80,6% des interrogés repartent par le même point d’accès par lequel ils sont arrivés. Les autres situations montrent une conservation du mode d’entrée (avion-avion ou bateau-bateau) et des reports orientés soit entre Ajaccio et Bastia soit entre infrastructures voisines (Ajaccio-Propriano, Bastia-Calvi, Calvi-Île Rousse) et dans de rares cas des situations Nord-Sud (Bastia-Figari, Calvi-Figari).

Le profil des enquêtés démontre bien une attractivité internationale de la Corse en particulier vis-à-vis des pays méditerranéens et, plus largement, d’Europe occidentale. Les villes de Bastia et Ajaccio sont logiquement les points d’entrée privilégiés de l’île même si les infrastructures secondaires sont également plébiscitées en période estivale.

Chargement de EPE : Points d'entrée des non-résidents sur le territoire ...

Caractéristiques sociodémographiques des enquêtés

Les profils sociodémographiques des individus enquêtés ont été recueillis de la même façon que dans le cadre d’une enquête mobilité certifiée Cerema EMC2. Ces données sont capitales dans la compréhension des pratiques spatiales des individus qui fréquentent la Corse en période estivale. La généralisation du système de passation d’enquête par tablette a rendu beaucoup plus simple la collecte de ce type de données parfois « sensibles ».  .

L’analyse se concentre ici sur les non-résidents, le profil sociodémographique des résidents étant déjà bien connu.

Répartition de la population en Corse en période estivale selon le sexe

Même si l’information seule ne représente qu’un intérêt limité, l’analyse par sexe est un révélateur intéressant de tendances sous-jacentes une fois associée avec d’autres variables telles que l’âge ou les CSP.

Cette analyse met en évidence un léger déséquilibre dans le sex ratio observable ailleurs en France ou en Europe.

Chargement de EPE : Répartition de la population estivale selon le sexe...

Chargement de EPE : Durée du séjour des touristes selon le sexe...

Répartition de la population en Corse en période estivales selon l'âge

La répartition par âge va être réalisée selon des tranches d’âge définies pour l’analyse. Elles sont composées comme suit :

  • Moins de 18 ans (11 à 17 ans) : étant donné que les mineurs n’ont pas accès à un véhicule personnel individuel (donc hors conduite accompagné), ils sont de fait, dépendants des autres modes de transports (en commun, marche, vélo). De plus, en tant que touristes, ils ont une propension nettement moins importante à se déplacer sans « accompagnant » adulte.
  • 18 à 24 ans : classe d’âge où il est possible de retrouver des groupes de personnes n’appartenant pas au même ménage ayant décidé de séjourner en Corse pour les vacances par exemple. De plus, il est prouvé par de précédents travaux que les ménages de cette tranche d’âge ont une propension moins importante à avoir des enfants.
  • 25 à 49 ans : comprend les ménages ayant potentiellement des enfants en bas âge (moins de 18 ans) et des moyens financiers potentiellement plus importants que les tranches plus jeunes.  
  • 50 à 64 ans : catégorie d’âge avec des enfants plus âgés ou bien plus d’enfants à charge. Il s’agit également d’une catégorie d’âge ayant plus tendance à opter pour des modes de transports individuels.
  • Plus de 65 ans : inclut les personnes ayant cessé leur activité professionnelle et donc en retraite. Cette tranche d’âge comprend ainsi une population plus âgée, moins mobile (en termes de nombre de déplacements pas forcément d’activités) et réalisant des déplacements de portée moindre (distance de déplacement).

 Les postulats présentés ici sont issus de travaux antérieurs de recherche et n’ont pas pour vocation à être exhaustifs. De même, il existe des profils d’individus transversaux à l’ensemble de ces tranches d’âges. Des personnes seules, des amis ayant décidé de voyager ensemble ou bien des personnes ayant souhaité partir réaliser le GR 20 n’ont pas à proprement parler ici de catégorie d’âge dédiée, ce qui appelle à croiser cette variable avec d’autres afin de compléter l’analyse.

 46 ansde moyenne d'age pour un touriste contre 47,5 ans pour un résident

Chargement de EPE : Répartition de la population estivale selon les classes d'âge...

La très faible part des moins de 25 ans en général interpelle immédiatement. Alors que la présence d’enfants plus ou moins jeunes est avérée sur l’ensemble des sites d’enquête, ils n’apparaissent que très peu parmi les personnes enquêtées. Plusieurs hypothèses peuvent expliquer ce constat :

  • Un refus plus important des jeunes enquêtés de répondre (les données âges des refus sont trop parcellaires pour confirmer néanmoins cette hypothèse).
  • Les sites de type récréatif (plage, balades), sont moins nombreux que ceux à vocation culturelle (patrimoine, musée) et sportif (randonnée) pouvant expliquer l’absence relative d’enfants de moins de 16 ans par exemple. Un croisement avec les types de sites d’enquête sera effectué pour vérifier cela.
  • L’âge des enfants des ménages de touristes est majoritairement inférieur à 11 ans. Il n’a donc pas été possible de les enquêter. Cette hypothèse bien que difficilement vérifiable est aussi la plus plausible. Or, la méthode d’enquête adoptée de type micro-trottoir n’est pas forcément adaptée pour ce type de public.

A l’inverse de la faible présence des moins de 25 ans, celle des 25-49 ans est plus importante que la normale. Bien que nos classes d’âges soient d’inégale amplitude, ce constat montre une présence de personnes d’un âge plus avancé chez les touristes.

Avec un rééquilibrage des amplitudes des classes d’âge, le constat demeure le même sur les tranches d’âges autour de 45 ans qui sont largement majoritaires. A l’inverse les tranches d’âge extrêmes affichent des parts très faibles, voire non-significatives pour les plus classes extrêmes.

Chargement de EPE : Répartition de la population estivale selon les classes d'âge décennales...

La durée de séjour est assez hétérogène en fonction de l'age. Les séjours les plus longs sont à attribuer à la classe d'âge "65 ans et plus'.

La classe d'âge '11-17ans' montre une durée de séjour plus longue que leurs 'parents' (classe d'age 25-49 ans majoritairement). Cela peut toutefois s'expliquer par des séjours de type 'colonies de vacances' pour cette classe d'âge.

Chargement de EPE : Durée du séjour des touristes selon les classes d'âge...

Répartition de la population par professions et  catégories socioprofessionnelles en Corse en période estivale

Les choix des professions et  catégories socioprofessionnelles (PCS) a été le même qu’employé  classiquement par l’INSEE. 10 grandes professions et  catégories socioprofessionnelles ont été sélectionnées pour caractériser les professions des individus. Une attention particulière avait été faite pour les traductions étrangères afin de reproduire le plus fidèlement possible les types de professions en fonction des pays.

Chargement de EPE : Répartition de la population estivale selon les catégories socioprofessionnelles...

Peu de différences sont à constater par rapport aux données françaises par exemple. La majorité d’employés, cadres et professions libérales reflète assez fidèlement la structure de l’emploi en France (il y a des différences minimes entre touristes français et étrangers, trop faibles pour être différenciées ici).

La part relativement limitée d’inactifs relevée dans l’enquête semble refléter tout comme l’âge une propension moindre de la Corse à attirer un public très âgé.

Les caractéristiques sociodémographiques des touristes en Corse sont relativement complexes à généraliser. Il s’agit en majorité (ou en moyenne ?) d’un public ayant dépassé les trente ans, probablement avec enfants en bas âge et avec peu de personnes très âgées.

L’intérêt pour des activités sportives (randonnées, marche à pied) ou récréatives (balnéaires) peut s’avérer être un début d’explication sans toutefois garantir l’exhaustivité de cette dernière. Il apparaît que l’offre de service présente en Corse nécessite de devoir s’adapter à un public très hétérogène, tant sur le plan de l’âge que des moyens financiers (exprimés ici à travers les PCS).

Il apparaît au final que le public touristique en Corse a un profil d’âge plutôt âgé, centré sur des personnes ayant théoriquement une situation professionnelle stable. Il est également possible de formuler l’hypothèse de ménages majoritairement avec enfants relativement jeunes (moins de 10 ans), comme le démontre l’âge au premier (27 ans) et second (30 ans) enfant en France par exemple.

La figure suivante donne la durée moyenne de séjour en fonction de la catégorie socio-professionnelle.

Chargement de EPE : Durée du séjour des touristes selon les catégories socioprofessionnelles...

Composition des groupes sur les sites enquêtes

 Il a été demandé aux personnes enquêtées de détailler succinctement leur groupe (genre et type). Avec les précautions d'usage nécessaires cela peut donner une information sur les caractéristiques  sur la composition des groupes de touristes venant en Corse en période estivale.

 47% de groupe de deux personnes chez les touristes durant la saison estivale

Chargement de EPE : Composition des groupes sur les sites enquêtes...

Choix résidentiels des enquêtés

L’une des caractéristiques premières de l’enquête présentielle est l’absence de lieu de résidence principal en Corse pour les touristes. Pour rappel le lieu de résidence déclaré est le lieu où la personne déclare habiter plus de six mois de l’année. Dans le cas d’un touriste interrogé en Corse, il n’en dispose pas, par définition. Il a donc été nécessaire de demander quel type de logement les touristes avaient adopté durant leur séjour en Corse.

 28%des touristes sont hébergés en "camping"

 22%des touristes sont hébergés en "Airbnb ou autre location de particulier'

Chargement de EPE : Type de résidence des touristes en Corse...

La répartition des résidents corses par mode d’hébergement montre naturellement une part importante d’hébergement au domicile principal (89,5%). 2,8% des résidents corses interrogés indiquent résider dans leur résidence secondaire, 2,4% dans la résidence principale des parents ou amis, 1,5% à l’hôtel. Les autres types d’hébergement représentent moins de 1% des résidents corses. 

Chargement de EPE : Répartition des touristes par modes d’hébergement...

Plusieurs constats peuvent être tirés de ce graphique. Tout d’abord la relative et attendue différence de comportement entre touristes français non-corses et étrangers. Ces derniers ont plus souvent recours aux infrastructures hôtelières (sûreté de la réservation) pour leur séjour mais aussi au camping (coût plus modique). A l’inverse, ils ont moins tendance à effectuer une réservation sur AirBnb, à profiter d’une résidence d’amis ou de proches ou de leur propre résidence secondaire.

Enfin, il n’existe pas ou peu de distinction entre l’usage des auberges de jeunesses ou des gîtes et chambres d’hôtes. A noter qu’au global, le camping reste le mode de logement le plus répandu, juste devant les plateformes AirBnb.

Si les différences entre français et étrangers sont riches d’informations, les comportements des Français seuls montrent une tendance lourde qui tend à s’instaurer dans le paysage touristique français.  Le recours désormais très important à la plateforme AirBnb met en avant un recours préférentiel à ce type de location saisonnière. Il s’agit de la pratique la plus répandue chez les touristes français, juste devant le camping mais aussi et surtout très loin devant les hôtels.

Ce constat illustre une tendance nationale voire internationale. Si, jusqu’à présent, campings et hôtels se partageaient le marché du logement touristique dans une « entente cordiale » (prestations différentes, public spécifique, objectifs différents), les plateformes type « AirBnb » viennent directement concurrencer un secteur hôtelier déjà très concurrentiel. Avec des prix nettement plus bas et un service de mise en relation performant, les plateformes AirBnb ont brisé le plafond de verre de la confiance entre particuliers qui pouvait laisser craindre un échec de ce nouveau modèle économique.

L’Enquête Présentielle Corse 2018 vient confirmer une tendance déjà envisagée, rarement démontrée. Le secteur hôtelier affiche clairement ses limites sur un territoire ou le taux de résidences secondaires est important et où la location ponctuelle peut rapidement devenir rentable étant donné l’attractivité touristique du territoire.

Chargement de EPE : Répartition du type de résidence pour les touriste selon la classe d'âge...

Si l’on observe la distribution des modes d’hébergement par tranche d’âge, on observe que la résidence secondaire est plutôt le fait des catégories les plus âgées, de même que le recours à l’hôtel. A l’inverse, le camping est privilégié par des catégories plus jeunes, en premier lieu les 18-24 ans puis quasiment à égalité les 11-17 ans et les 25-49 ans, certainement dû au fait que les seconds sont en grande partie les parents des premiers.

L’hébergement chez des proches (parents ou amis) est principalement le fait des plus jeunes (entre 11 et 24 ans) puis des plus de 65 ans.

L’hébergement via des locations de particuliers ou de type AirBnB est utilisé par toutes les classes d’âges. Il arrive en deuxième position derrière le camping et nettement devant l’hébergement en hôtel. Cela confirme la tendance observée ailleurs d’un recours de plus en plus important à ce type d’hébergement pour des séjours de courte durée.

Analyse par type de site

L’un des critères de qualité du recueil est de s’assurer que le choix des sites n’a pas influencé le type de personnes enquêtées. Lors de l’élaboration de l’enquête et de la sélection des sites, il a été pris en compte la nécessité d’enquêter des sites aussi variés que possible pour avoir un panel suffisamment large et représentatif d’individus enquêtés. Si l’on ne recherche pas d’hétérogénéité totale (trop grande influence du type de site), nous ne recherchons pas non plus l’homogénéité totale. En effet, si un déséquilibre se produisait sur l’ensemble des sites, cela voudrait dire qu’un biais de sélection serait alors présent lors du recrutement des enquêtés.

 

Chargement de EPE : Age des enquêtés en fonction du type de site d'enquête ...

La figure ci-dessus nous conforte dans l’idée que le profil d’âge des individus reste conforme à la distribution globale avec néanmoins quelques petits écarts à la valeur moyenne qui tend à montrer des spécificités de certains types de sites.